Poursuites contre Jean Sarkozy pour délit de fuite: pas de pourvoi - 24/04/2009 Un automobiliste qui accusait Jean Sarkozy de l'avoir percuté à scooter en 2005 à Paris et qui a jusqu'à présent été débouté par la justice, a annoncé vendredi qu'il ne porterait pas l'affaire en cassation par crainte de "représailles pour sa famille".
"Suite à des +pressions+, mon père qui est le propriétaire du véhicule mis en cause n'a pas souhaité aller plus loin par peur des conséquences et des représailles pour sa famille", a écrit M'Hamed Bellouti dans un communiqué adressé à l'AFP.
"Après trois ans de procédure, cette affaire est bel et bien terminée", a ajouté M. Bellouti.
Le 29 septembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait débouté cet automobiliste au vu de deux expertises concluant que l'accrochage n'avait pu avoir lieu.
M. Bellouti avait en outre été condamné à verser 2.000 euros à Jean Sarkozy, président du groupe UMP au Conseil général des Hauts-de-Seine pour procédure abusive.
Le 9 avril, la cour d'appel de Paris a considéré qu'il n'existait effectivement pas d'élément permettant de condamner M. Sarkozy. En revanche, contrairement aux magistrats de première instance, elle a jugé que le plaignant n'avait pas agi abusivement et a annulé sa condamnation à payer 2.000 euros au fils aîné du président Nicolas Sarkozy.
M'Hamed Bellouti accuse Jean Sarkozy d'avoir percuté, le 14 octobre 2005, l'arrière de sa voiture avec son scooter, place de la Concorde à Paris, puis de s'être enfui.
M. Bellouti, qui était avec un ami, dit avoir relevé le numéro de la plaque d'immatriculation du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable. La version est contestée par Jean Sarkozy, qui dit avoir été en cours au même moment.